Cette vidéo a un but préventif et vise à nous informer sur notre propre psychologie. Les cybercriminels ne se contentent pas de pirater des ordinateurs, ils sont également capables de pirater nos esprits. Ils exploitent des vulnérabilités dont nous ignorons souvent l'existence.
Pour cela, ils peuvent exploiter le sentiment d'urgence, que ce soit pour obtenir quelque chose de positif ou pour échapper à une situation négative en jouant sur la peur. Sous l'effet de la peur, notre cerveau passe en mode survie, laissant les régions les plus primitives prendre le dessus. Nous percevons alors tout comme une menace immédiate, ce qui nous pousse à réfléchir moins.
Les cyberattaquants peuvent se présenter sous une autorité rassurante, comme un policier ou un banquier en qui nous avons confiance et que nous n'oserons pas remettre en question.
Il peut également y avoir un biais de confirmation, qui est notre tendance à privilégier les informations qui confirment nos croyances existantes. La victime va donc renforcer ses convictions préexistantes.
À cause de cela, les victimes auront tendance à s'accrocher aux moindres détails plausibles du discours, plutôt que de se concentrer sur les signes négatifs qui seraient beaucoup plus évidents pour un observateur externe.
Il existe également le biais d'engagement, qui nous pousse à continuer d'investir du temps, de l'argent ou des efforts une fois que nous avons commencé, même si cela devient irrationnel et contre-productif. La victime ne veut pas admettre qu'elle s'est trompée.
⏰ 2 octobre 2024
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